Krav-Maga
Est-ce que le Krav-Maga est une discipline dangereuse ?
La pratique du Krav-Maga n’est pas dangereuse, même si les techniques qui la composent peuvent être redoutables en cas d’agression.
En cours, nous veillons à ce que chacun puisse travailler dans un maximum de sécurité et dans une ambiance ludique et familiale.
Qu’est-ce qui différencie le Krav-Maga des sports pieds-poings ?
Le Krav-Maga a été développé dans une optique de Self-Défense. Dans ce contexte, nous devons pouvoir nous défendre contre des attaques à mains nues ou armées, sous tous les angles et dans toutes les positions de la vie courante (debout, assis sur une chaise ou au sol, voir allongé).
L’apprentissage du combat, debout et au sol, intègre également tous les coups interdits par des règlements dans les autres disciplines (coups aux parties génitales, frappe dans la gorge ou autres points vitaux…)
Est-ce accessible à tous ?
Le Krav-Maga peut se pratiquer, au sein du club, à partir de 14 ans, sans limite d’âge. Il n’est pas nécessaire d’avoir un passé de sportif pour venir participer. Chacun progressant à son rythme, chacun ayant son propre but.
Il n’est pas nécessaire non plus d’être souple ou d’avoir une endurance développée.
Comment fonctionne les cours ?
Nos cours sont mixtes (sauf le cours féminin). 4 niveaux de cours sont proposés : débutant, intermédiaires, avancés et confirmés. Les niveaux de cours sont en fonction du grade acquis.
Comment progresser rapidement ?
Venir 2 à 3 fois par semaine et être attentif en cours. Néanmoins, certaines personnes peuvent progresser plus vite que d’autres en fonction de son aisance, de sa coordination, de son passif sportif…
Les stages sont-ils obligatoires ?
Non, mais ils sont recommandés. Ils permettent d’apprendre de nouvelles techniques et/ou d’approfondir le travail vu en cours. Les stages fonctionnent par thématiques.
Y-a-t’il des compétitions ?
Le Krav-Maga est dépourvu de règles. Cela permet de ne pas « brider » la discipline (dans la rue il n’y a pas d’interdit). Cette absence de règle ne peut autoriser la pratique en compétition sans risque important pour l’intégrité physique des participants. Il n’est donc pas possible d’organiser des compétitions sans dénaturer notre pratique.
Faut-il un équipement spécifique ?
Oui, nous avons une tenue officielle et des protections obligatoires.
Je vous invite à consulter la partie équipements.
Où peut-on acheter la tenue et les protections ?
La tenue est en vente au club (Pantalon de Kimono noir et T-shirt Blanc).
Je vous invite à consulter la partie équipements.
Pour la partie protection, nous recommandons notre partenaire confiance : www.boxingshop.com
Je suis débutant, dois-je acheter des gants et un protège dents ?
Oui, dès le début de votre apprentissage vous aurez besoin des gants pour des exercices divers et le protège dents sera requis également en sécurité lors de certains exercices. D’ailleurs, il convient de s’habituer au plus tôt au port de ce protège dents.
En combien de temps je saurai me défendre ?
C’est très variable en fonction des individus et du type d’agression, mais pour quelqu’un qui pratique 2 à 3 fois par semaine, les réflexes viennent très vite et la vigilance est rapidement aiguisée (sans tomber dans la paranoïa).
Comment savoir si je suis en légitime défense ?
La légitime défense est prévue à l’article 122-5 du code pénal dans son livre premier (Disposition Générales). C’est une cause d’irresponsabilité pénale, ce qui signifie qu’elle empêche que soit engagée la responsabilité pénale de l’auteur bien que l’infraction soit constituée dans tous ses éléments (éléments légal, matériel et moral). Il s’agit plus précisément d’un fait justificatif, c’est-à-dire une cause d’irresponsabilité liée à l’infraction elle-même et non à son auteur.
« N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, effectue dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte » (art 122-5 CP)
Pour agir dans le cadre de la légitime défense des personnes, l’agression contre soi-même ou autrui doit répondre à trois conditions (cumulatives) :
- actuelle : le danger est imminent ;
- injustifiée : l’agression est interdite – riposter aux forces de police pendant une manifestation par exemple ne peut être considéré comme de la légitime défense
- réelle : l’agression ne doit pas être putative (la jurisprudence admet cependant que des éléments trompeurs peuvent justifier une légitime défense putative).
En outre, la défense doit répondre à trois critères (cumulatifs également) :
- nécessaire : il n’y a aucun autre moyen de se soustraire au danger ;
- simultanée : la réaction doit être immédiate, par exemple : on ne doit pas agir par vengeance ou dans le but de stopper l’agresseur en fuite ;
- proportionnée à l’agression : il ne doit pas y avoir d’excès dans la riposte.
Il existe en droit français deux cas dans lesquels la légitime défense est présumée : d’une part, pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ; et d’autre part, pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence. Dans ces cas, le défendeur n’aura pas à prouver qu’il était en état de légitime défense.
Extrait de l’encyclopédie Wikipédia.
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